Quelques textes bien-être pour 2017
Hello mes lovelies!
Avant toute chose, je tiens à vous souhaiter une très jolie année 2017. Merci d'être toujours là à mes côtés pour venir me lire, merci de vos gentils petits mots ici durant toute l'année 2016, merci pour votre bienveillance et votre fidélité. Je vous souhaite le meilleur pour 2017, le meilleur du cœur.
L'année 2016 a été pou moi la découverte de mon envie d'écrire. J'ai écris cette nouvelle, Alizée, mais aussi d'autres textes, qui traitent de bien-être, de ma façon d'envisager le quotidien, entre yoga, pleine-conscience et réflexions...
Entre 2015 et 2016, j'ai essayé de mettre à profit les difficultés que je rencontrais (comme nous tous!) pour développer des stratégies. J'ai compris que si les difficultés, les épreuves, jalonnent la vie, la façon de les aborder et de les vivre en suivant peut tout changer. Cela paraît banal à écrire, mais cette évidence est au cœur de nos vies, elle en un un des ressorts.
J'ai donc écrit quelques textes qui résument assez bien ces stratégies du bonheur. J'ai envie de les partager avec vous.
J' ai déjà publié des textes de cette trempe, qui a leur manière, illustraient déjà cette envie de "coucher sur le papier" ces sortes de petits "pas-à-pas du Bonheur", tels que "Tricoter et crocheter durable", "Des vacances dépaysantes sans partir de chez soi" ou encore "Economiser sur le montant de ses courses", "Mon rituel de la tisane" ou aussi"Passion vaisselle vintage".
J'aime partager ces textes-doudous. 2017 est donc l'occasion de vous en livrer quelques autres!
Aujourd'hui je vous propose un texte qui s'appelle "Désirer ce que l'on a". Il me paraît tout doux pour commencer l'année.
Désirer ce que l'on a
Désirer ce que l'on a , l'aimer, le choyer. L'embrasser. L'observer. Le remiser. L'oublier, un peu et puis le ressortir.
C'est un peu ce que je fais avec tout ce que j'ai.
J'aime et je désire toute la vaisselle que j'ai chinée avec amour. Que l'on m'a offert aussi. Je l'observe souvent, je la mets en scène différemment. Je la photographie. Je l'imagine dans d'autres offices, détournée de sa fonction première, dans d'autres scénographies culinaires. J'invente des repas à thème, où mes chines seraient si jolies...
Je la range pour l'oublier un peu puis des mois après je la ressors et c'est toujours un bonheur renouvelé que de la désirer à nouveau.
Chaque fois que j'ai été insatisfaite de ce que j'avais, avec l'envie de tout changer, c'est en fait de moi dont il s'agissait... Il y avait du ménage à faire dans mon petit intérieur, là tout en dedans dans mon petit cœur. Il y avait des pensées, des impressions ou des rancœurs qui demandaient à être évacuées. Des pensées qui demandaient à être renouvelées. Une fois ce travail fait, je recommençais à désirer ce que j'avais. Ne confondons pas notre ETRE avec nos AVOIRS. Lorsque nos désirs de possessions se font plus pressants, c'est en fait notre envie de grandir, notre âme qui nous crie qu'elle étouffe! Et qu'il est temps de faire un peu de ménage...
Désirer ce que l'on a c'est très économique. C'est aussi très reposant. Poser un regard bienveillant sur son doux foyer, se remémorer les origines de chaque objet, qui nous l'a offert, dans quelles circonstances, pour quelle occasion, me fait toujours beaucoup de bien. C'est regarder un tout, une œuvre qui s'est doucement constituée, au fil des jours. Quelque chose qui s'ancre dans l'éternité.
Désirer ce que l'on a c'est réparer la fermeture de ce jean qui vous va si bien, mais que vous ne mettiez plus parce que vous aviez la flemme de sortir votre fil et votre aiguille, c'est fouiller dans son garage et vous dire que ce petit meuble, oui, bien nettoyé et repeint fera tout aussi bien l'affaire qu' un meuble neuf.
Avez-vous déjà ressenti la grande satisfaction de pouvoir reporter un vêtement reprisé? Si non, vous devez essayer!
Avez-vous essayé de customiser, remettre au goût du jour un vieux vêtement et puis arborer fièrement votre nouveauté, sans avoir rien dépensé?
Désirer ce que l'on a, c'est regarder votre garage, votre garde-robe, et vous dire que oui, tout est là. Vous n'avez besoin de rien. Vous avez tout. Quel sentiment de plénitude. Vous avez l'essentiel.
A travers votre histoire, vous avez constitué, pas à pas, chose après chose, un petit nid, en fonction de vos désirs, de vos besoins, de vos épreuves. Et tout cela veut dire quelque chose. Je ne suis pas d'accord avec la tendance actuelle qui est de nettoyer par le vide, de se débarrasser de toutes nos affaires pour soi disant se sentir mieux. Je pense que le nettoyage est avant à faire en soi-même, ses pensées, son "petit intérieur", beaucoup moins sur ses possessions matérielles, qui, si elles disparaissent de notre foyer, seront automatiquement remplacées par d'autres...Vous rachèterez c'est évident, la nature n'aime pas le vide. A moins de se diriger vers une vie ascétique et monacale, qui nécessite un gros effort et qui est peu compatible avec nos modes de vie actuels, notre désir de dénuement matériel ne dure jamais bien longtemps. Et le risque alors est de racheter tout ce qui nous manque, cette petite part d'éternité qui sommeillait dans nos objets. Il est bien plus utile à mon sens de fonctionner sur nos acquis en recyclant, détournant de leurs fonctions ce que nous avons déjà avant de racheter autre chose.
Globalement, la tendance assez radicale de tout jeter et de tout recommencer, qui est valable pour les objets, mais aussi pour les relations humaines (combien de ruptures fracassantes, de déracinements de nos jours?...) me semble assez dangereuse. J'aime l'idée d'une continuité, d'un prolongement, des relations et des choses. Bien-sûr, le renouvellement, la remise en question est nécessaire pour que cette continuité soit viable et agréable, source d'enrichissement et de plénitude. Mais le tout dans la douceur... Changer les choses un petit peu chaque jour, c'est tellement plus facile, plus doux... Tout aussi mobilisant, car on le fait en conscience, mais tellement plus humain. Décider que l'on veut maigrir, que l'on veut devenir heureux, que l'on veut une maison rangée, que l'on veut améliorer ses relations avec les autres, que l'on veut écrire... Tout cela prend du temps. Et mobilise ce que l'on a déjà en soi. Ne mobilise que cela d'ailleurs. Il est vain je trouve de penser que tout cela vient de ce l'extérieur (des autres!) Personne ne saura déclencher chez vous l'impulsion. La petite flamme est en vous. Il vous suffit de trouver la braise sommeillante, de souffler doucement dessus chaque jour et vous verrez... Vouloir changer quelque chose chez soi-même ou dans sa vie, c'est aussi désirer ce que l'on a. Il faut savoir aller à sa rencontre.
Doux week-end mes lovelies.